Née en Allemagne de l’Est. S’installe à Paris en 1968. Artiste plasticienne, elle s’interroge sur les enjeux de la représentation figurative. Elle écrit en français, cette langue qui lui restera à jamais exotique, des récits et nouvelles influencés par sa vie d’exil. |
13,5
x 20 cm 128 pages |
Erika
Magdalinski Erika
vient de loin, d’un Nord-Est brumeux et froid. Lorsqu’elle
évoque son retour au pays natal, elle se désigne comme
la demie-revenue, celle qui ne sera plus désormais qu’à
demi présente. Elle parcourt le monde avec une soif vraie de
découvrir, connaître, renaître à chaque étape.
Elle ne décrit pas le voyage mais ce moment unique où,
ailleurs, on est autre, tremblant de ne plus se retrouver, espérant
délicatement se perdre. « Le soleil levé monte vite. Le monde met en place ses ombres. Accélération. Les ombres glissent. Elvire a trouvé ce qu’elle n’a pas cherché. La lumière se tisse. Le désir se colore. L’envahit. L’angoisse de devoir se séparer de l’inconnu la secoue plus douloureusement que les sursauts du bus. Elle veut rester assise devant lui jour et nuit dans ce même vieux bus. Elle ne veut plus rien d’autre qu’être dans la proximité de l’homme au collier de lotus. » |
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